Loris et Pascal étaient sur le chemin qui les menait à l'école quand ils aperçurent un homme qui jetait un caillou sur un chat noir en train de traverser son jardin. La pauvre bête se sauva en miaulant et alla se réfugier dans un autre jardin, un peu plus loin.
– Regarde, Loris, c'est monsieur Maroux, ton voisin. On dirait qu'il déteste les animaux, dit Pascal, un garçon d'une huitaine d'années aux cheveux bruns bouclés.
Loris, un jeune garçon blond du même âge, acquiesça. Monsieur Maroux ne disait jamais « bonjour » à ses voisins et ne laissait pas de pain ou de graines pour les oiseaux durant l'hiver. A vrai dire, ce n'était pas quelqu'un de très sociable.
– Il aurait pu blesser Réglisse, le chat de la vieille Noémie. Viens ! On va aller lui dire ce qu'on pense de sa façon d'agir.
Sans hésiter, les deux enfants s'approchèrent du voisin qui s'était remis à balayer l'allée de son jardin pour la débarrasser des dernières feuilles mortes. Un gros bonnet de laine gris enfoncé sur la tête, il gardait les sourcils froncés, les lèvres serrées et paraissait fâché contre la Terre entière.
– Vous êtes un méchant homme, monsieur Miaou ! lui dit Loris. Je dirai à mademoiselle Noémie ce que vous avez fait à son chat.
– Hé, Loris, tu viens de l'appeler Miaou ! s'esclaffa Pascal. C'est vrai que ça lui va mieux que Maroux.
Et les deux garçons se mirent à répéter en montrant le voisin du doigt :
– Ouhou, monsieur Miaou ! Ouhou, est un vilain Maroux.
Les moqueries des enfants ne plurent pas du tout au voisin qui se mit à agiter les bras, son balai toujours à la main.
– Bande de sales gosses ! Si j'étais votre père je vous priverais de jouets à Noël.
Ce qui amusa encore davantage les deux gamins.
– Monsieur Miaou n'est pas doux. Il n'est pas doux le Miaou.
Le voisin perdit patience et leur lança :
– Je suis sûr que vous n'aurez pas de jouets à Noël parce cette année il n'y aura pas de neige, le traîneau ne pourra pas venir. Tant pis pour vous !
Avec un sourire mauvais au coin des lèvres, monsieur Maroux tourna le dos aux enfants et, remontant l'allée de son jardin, il rentra chez lui. La porte d'entrée claqua.
– Nous avons vengé le chat ! s'exclamèrent Loris et Pascal, et ils frappèrent leur main droite l'une contre l'autre en criant : «Victoire !»

Soudain, dans le lointain, la sonnerie de l'école retentit et les jeunes garçons partirent en courant pour ne pas être en retard. Ils arrivèrent à l'instant où leurs camarades se mettaient en rang, deux par deux, et ils se dépêchèrent de leur raconter l'histoire du chat et de monsieur Maroux, avant de rentrer en classe.
La matinée s'écoula paisiblement. Enfin il y eut à nouveau la sonnerie - elle annonçait la fin de la classe - et, très vite, les enfants s'éparpillèrent dans la rue. Un groupe d'amis s'attarda sur le trottoir. Chloé et Océane, des soeurs jumelles, se joignirent à Loris et Pascal.
La première semaine de décembre se terminait, ce qui amena les enfants à parler de la fête de Noël qui approchait à grands pas.
– Madame Lejean ne nous a donné qu'un seul exercice à faire pour demain, dit Pascal qui raconta : Ce soir, je préparerai ma liste de cadeaux pour Noël. J'ai déjà commencé un beau dessin à la peinture pour ma tante Alicia. Pour moi, je ne sais pas encore si je choisirai un puzzle ou un jeu de construction.
– Je pense demander un gros camion, dit Loris. Je m'en servirai pour déplacer mes petites voitures à travers toutes les pièces de la maison. J'ai confectionné une guirlande rouge et doré en papier crépon pour le sapin de mes grands-parents. Et vous, Chloé et Océane, comment allez-vous organiser vos cadeaux ?
– Pour nous ce sera facile, dit Chloé. Nous décidons à deux, ce qui fait deux fois plus d'idées pour choisir.
– Et deux fois plus d'argent dans notre tirelire pour réaliser ceux que nous offrons, ajouta Océane. Nous avons quatre grands-parents, trois oncles et cinq tantes, cela nous prendra toute la soirée mais ce sera bien agréable pour nous deux. Allons, il est temps de rentrer chez nous. On se dit "A demain !"
– Sauf s'il a neigé toute la nuit et que l'école reste fermée jusqu'à lundi, dit Chloé. Alors nous vous disons : peut-être à la semaine prochaine, les amis !
Tandis que les jumelles s'éloignaient, Loris leva la tête et contempla le ciel clair.
– A partir de décembre on a toujours au moins cinq centimètres de neige sur les trottoirs.
– La neige tombera bientôt, répondit Pascal. Et le père Noël pourra venir nous voir avec son traîneau couvert de cadeaux.
– J'aimerais en être aussi certain que toi.
Pascal jeta un coup d'oeil à son ami.
– Ne me dis pas que tu as cru les bêtises de Monsieur Miaou ?
Il mit une tape amicale dans le dos de Loris.
– Hâte-toi de finir ta liste ! Nous irons ensemble les poster, je passerai te prendre dimanche.

Le dimanche matin, Pascal sonna à la porte de la maison où habitait son meilleur ami et Loris vint lui ouvrir.
– Bonjour, Loris. Ta liste est prête ?
– Oui, je l'ai finie hier soir.
Loris prit une enveloppe blanche posée sur un petit guéridon, juste derrière lui, dans le couloir. La tenant à deux mains, il la montra à Pascal.
– La voilà !
Loris enfila son manteau, coiffa son bonnet et les enfants partirent en direction du centre-ville pour se rendre à la Poste. Là ils glissèrent leur courrier, destiné au père Noël, dans la grande boîte aux lettres toute jaune.
– On rentre ? demanda Loris.
– Si on faisait plutôt un détour par le petit marché, suggéra Pascal. La marchande de beignets est super gentille, on ira la saluer.
Il plongea sa main dans la poche de son anorak et en sortit quelques pièces.
– On va se régaler, j'te raconte pas !
Loris fit le même geste et tendit sa main remplie de monnaie.
– Je te crois sur parole.
Lina la marchande fut ravie de voir arriver les deux garçons. Pendant qu'elle leur préparait des beignets, Loris et Pascal écoutèrent les commerçants, autour d'eux, qui discutaient avec leurs clients.
– A quoi ressemblerait un Noël sans neige, je vous le demande ? disait le marchand de fruits et légumes.
– A un Noël vert, répondait la vendeuse de fleurs en tendant à son client un pot de Poinsettia en échange d'un billet. Cela s'est déjà produit quand j'étais toute petite. Cela m'a laissé un souvenir un peu bizarre.
Un vieux monsieur, aux cheveux blancs, s'approcha en s'appuyant sur une canne et il se mit à parler avec Lina.
– Préparez-moi un beignet, Lina. Je viens de l'église où je suis allé allumer un gros cierge pour lutter contre le mauvais sort et faire tomber la neige. Pour mes sept ans cela avait fonctionné. Le temps de sortir de l'église avec mes parents et de rentrer chez nous et, voilà qu'il s'était mis à neiger. Et ça ne s'était pas arrêté ! Toute la journée, et le lendemain, et les jours suivants, cinq jours en tout. Je m'en souviens comme si c'était hier. C'était en dix-neuf cent... euh... dix-neuf cent et quelque. Oh oui, je suis certain de ne pas me tromper de date.

Les deux garçons durent faire un gros effort pour garder leur sérieux face à ce charmant vieux monsieur qui évoquait ses très jeunes années.
Loris expliqua à Pascal qu'il se sentait quand même un peu inquiet :
– Les adultes autour de nous disent que ce n'est pas normal cette absence de neige. Je suis sûr que eux aussi redoutent un Noël pas vraiment comme les autres.
Tout en finissant de savourer leurs beignets, les deux amis se rendirent à l'église où ils avaient prévu de retrouver les jumelles. Elles venaient d'arriver et les attendaient tranquillement devant le portail.
– Nos lettres sont parties, dit Océane et ses yeux brillèrent de satisfaction. Le postier nous a promis, la main sur le cœur, que le père Noël les recevrait demain avant midi.
– A nous aussi il l'a promis, dit Loris. Et il nous a avoué avoir déposé une quinzaine de lettres pour toute sa famille. D'abord les parents, ensuite les enfants, et puis les oncles et les tantes et je crois que j'ai oublié tous les autres.
Les enfants se mirent à rire de bon cœur. Tout autour d'eux, sur la place de l'église, étaient suspendues de belles guirlandes ainsi que des banderoles souhaitant un « Joyeux Noël » à tous.
– Venez avec nous, s'écria Chloé, la crèche est déjà installée ! Cette année, un nouvel ange, avec de longues ailes, a été placé à côté de l'âne et du bœuf. Ce doit être joli à voir.
Les enfants entrèrent dans l'église et se hâtèrent jusqu'à la crèche, toute en bois, qui avait été placée au pied d'un magnifique vitrail. Les enfants purent admirer les trois rois mages, l'âne et le bœuf et, bien sûr, Joseph et Marie agenouillés autour de la mangeoire remplie de paille qui servait de berceau à l'enfant Jésus.

Alors que Chloé et Océane s'extasiaient devant le nouvel ange vêtu de satin bleu ciel et aux longues ailes blanches dépliées, Loris écarquilla les yeux et poussa un cri :
– Il n'est pas là ! Regardez, il n'est pas venu parce qu'il n'y a pas de neige !
– Qui n'est pas venu ? s'étonnèrent en choeur les jumelles.
Pascal comprit en voyant les yeux de Loris fixés sur la mangeoire.
– Mais enfin, Loris, l'enfant Jésus est déposé dans la crèche le 24 décembre, pas avant.
Océane poussa un soupir de soulagement et Chloé se frotta les bras en protestant.
– Loris, tu m'as fait peur, j'en ai la chair de poule.
– Chloé a raison, dit Océane. Je me suis demandée quelle chose affreuse était en train d'arriver.
Loris comprit son erreur et il demanda à ses amis de ne pas lui en vouloir.
– On oublie ça, vous voulez bien ? Chloé a raison de dire que l'ange Gabriel est vraiment beau. Je crois qu'il attend un cadeau de notre part.
Les enfants sortirent une pièce de leur poche et la glissèrent, par une fente, dans un coffret en bois verni que l'ange tenait entre ses mains. A chaque pièce qui tombait, l'ange balançait doucement la tête vers l'avant pour remercier.
Quand les enfants ressortirent de l'église, ils parlèrent à nouveau du Noël vert qui se préparait.
– Moi aussi, je préfère que les flocons tombent du ciel pour se poser sur nos bonnets, dit Chloé. On ressemble à des bonhommes de neige.
– Et si on ouvre la bouche, la neige se pose sur notre langue, ajouta Océane. Miam !
– Et bien moi un Noël vert ne m'amuse pas du tout ! protesta Loris. On devrait pouvoir lever la tête pour admirer les toitures blanches et entendre le craquement de la neige sous nos pieds à chacun de nos pas. Les sapins adorent écarter leurs aiguilles comme on ouvre les doigts pour retenir la neige et s'habiller d'un manteau blanc. Et quand on se réveille le matin, en regardant par la fenêtre, on découvre que la neige a profité de la nuit pour changer les voitures en igloos.
Les jumelles et Pascal échangèrent un regard désolé.
– On espère tous un beau Noël blanc, Loris, dit Pascal en posant la main sur l'épaule de son ami. Il reste encore un peu plus de deux semaines, il n'est pas trop tard. Aie un peu de patience.
Les enfants se séparèrent et rentrèrent chez eux. Et les jours s'écoulèrent.

Au fur et à mesure que les jours passaient, Loris devenait de plus en plus nerveux. Tous les matins, lorsqu'il sortait de sa maison pour aller à l'école, il apercevait le voisin, monsieur Maroux, et celui-ci levait le doigt pour lui indiquer le ciel, un ciel toujours désespérément vide de neige.
Dans toutes les maisons, la crèche avait été mise en place au pied du sapin et les santons se tenaient debout, les pieds dans la paille. Ils paraissaient si contents d'être là.
A l'école, à chaque récréation, les enfants parlaient des illuminations dans les rues et des vitrines des magasins si joliment décorées de branches de houx, de boules dorées ou de petits sapins blancs qu'elles transformaient la ville en village de dessin animé.
– On devrait faire venir un canon à neige, comme on utilise dans une station de ski, s'amusa Pascal. Ce serait pratique. En prenant chacun une pelle on pourrait en mettre un peu partout.
Les jumelles s'écrièrent que c'était une idée géniale et regrettèrent qu'aucun enfant n'ait assez d'argent pour louer un canon à neige. Et puis le temps manquait désormais pour le ramener jusqu'à leur petite ville.
– On ferait mieux d'aller chercher le père Noël, affirma tout à coup Loris sur un ton ferme. Tant pis pour son traîneau et les rennes. Il suffit de prendre notre sac à dos pour ramener les cadeaux que nous avons choisis d'offrir à tous ceux que nous aimons.
– Parce que toi tu sais où se trouve la maison du père Noël ? demanda Pascal, tout étonné.
– Bien sûr et je peux partir dès demain. Qui m'accompagne ? Il faut une doudoune, un bonnet, des gants et des bottes. N'oubliez pas les grosses chaussettes !
– Il en train de perdre la tête ! s'inquiéta Chloé. Si on appelait la maîtresse ?
Mais Loris poursuivait :
– On prend les skis et on ne s'arrêtera que devant la maison du père Noël. Si tu n'as pas de skis, Océane, je te prêterai ceux de ma mère.
– Il veut que je parte avec lui ! protesta Océane. Ah non, je refuse de le suivre. Il ne sais même pas où il va.

– J'ai une boussole sous mon oreiller qui servira à me diriger vers le Nord, continua Loris. Et, sous mon matelas, j'ai caché le plan du pôle Nord, avec l'adresse du père Noël et son numéro de téléphone.
– Loris, tu es sûr que tu te sens bien ? s'exclama Pascal. Regarde-moi, je suis ton ami Pascal, tu me reconnais ?
Voyant que ses amis le regardaient avec inquiétude, Loris prit un air triste.
– Je plaisantais. Je n'arrive pas à tenir debout sur des skis, je tombe tous les cinq mètres.
Pascal rassura son ami. Lui non plus n'aimait pas le ski, il préférait la luge et il n'en faisait qu'accompagné de sa grande sœur.
A cet instant, Océane et Chloé avouèrent qu'à force de chercher comment faire venir le père Noël, elles avaient fini par trouver une idée un peu bizarre, mais qui pouvait fonctionner.
– On demande à tous les élèves de notre école de récupérer les glaçons qui sont dans nos réfrigérateurs et nos congélateurs, dit Chloé. On les dépose devant nos portes le 24 décembre, ainsi le traîneau pourra glisser et se déplacer dans les rues.
Pascal se prit la tête entre les mains. Il était temps de redevenir raisonnable et de faire une chose simple qui pourrait rassurer tous les enfants.
– Je crois que le père Noël aura du mal à atterrir sur des flocons de neige carrés. Et si on lui écrivait une lettre pour lui expliquer ce qui se passe dans notre ville ? On mettrait tous notre signature en bas de la page.
C'est ainsi que Loris, Pascal et les jumelles réunirent tous les enfants de l'école dans la cour. Océane rédigea la lettre car elle avait une belle écriture et les enfants la signèrent.
La lettre fut postée le jour même.
Le lendemain, chaque enfant trouva, glissée sous sa porte d'entrée, une enveloppe qui lui était adressée. Quand il l'ouvrit un peu de neige tomba sur ses genoux et il y avait un petit mot sur lequel était écrit : A très bientôt ! Le Père Noël.

Enfin le 24 décembre arriva. Il faisait nuit, les guirlandes sur la place scintillaient de mille feux tandis que les cloches annonçaient, à la volée, que l'enfant Jésus allait bientôt arriver. Pascal, Loris, les jumelles et leurs parents entrèrent tous ensemble dans l'église pour assister à la messe de Minuit.
Assis sur un banc, à côté de son ami Pascal, Loris ne quittait pas le prêtre des yeux et suivait chacun de ses mouvements.
– Quand va-t-il aller le déposer dans la crèche ? chuchota-t-il à son ami Pascal. Et du doigt il montra que la mangeoire remplie de paille était toujours vide.
– Bientôt, répondit Pascal. Encore un peu de patience.
Le prêtre s'adressa à ses paroissiens, il leur parla de cette naissance qui avait eu lieu il y a plus de 2 000 ans.
– Tous les 24 décembre, nous évoquons sa venue. Année après année nous y repensons et cela nous réchauffe le coeur.
Loris eut l'air ému.
– Ça y est, c'est le moment, murmura-t-il.
Mais, à cet instant, le prêtre ouvrit grands les bras et, accompagné par tous ses paroissiens, il entonna « Minuit chrétien ». Et tous chantèrent avec lui.
Loris tira la manche du manteau de Pascal.
– Tu crois qu'il a pu oublier ?
Pascal vit alors le prêtre qui se penchait pour prendre quelque chose caché derrière l'autel.
– Regarde, Loris, le voilà enfin !
Le prêtre se retourna et, dans ses bras, il tenait un beau santon qui représentait l'enfant Jésus. Il alla le déposer sur la paille, entre Marie et Joseph et tous se mirent à chanter : « Sainte Nuit, Douce Nuit, Tout est calme, Plus de bruit, Une étoile illumine la nuit, Et le ciel est d'un bleu infini... ».

La messe était terminée, l'église commença à se vider et soudain, on entendit des exclamations.
– Loris, tu les entends ? Nos parents disent qu'il neige, il neige !
De gros flocons s'étaient mis à tomber et les enfants poussèrent des cris de joie.
– Ça a marché ! s'écria un vieux monsieur aux cheveux blancs en agitant sa canne. Il se tourna vers les enfants et ils le reconnurent sans peine.
– Vous voyez les enfant, j'ai mis un cierge et il neige, comme quand j'avais sept ans ! C'est merveilleux ! Et regardez, là-haut dans le ciel, l'étoile qui file à toute allure ! IL a déjà commencé sa tournée avec son traîneau lourdement chargé de cadeaux à distribuer. Il faut que je me dépêche d'aller voir ce qu'IL a déposé dans mes souliers. Joyeux Noël à vous et à tous ceux que vous aimez !
Le vieux monsieur partit en courant, emportant sa canne sous son bras.
– Il est temps de rentrer chez nous, Loris, nos cadeaux nous attendent. On se revoit demain pour partager mes chocolats ?
– Moi aussi j'ai hâte de découvrir mes cadeaux. A demain, Pascal, je rapporterai mes sablés. Joyeux Noël à toi !
– Joyeux Noël à toi aussi, Loris.

La neige s'est mise à tomber de plus en plus fort. Au fil de la nuit, elle recouvrira les toitures et les arbres d'un joli manteau blanc, elle changera les voitures en igloos, elle transformera la ville en un magnifique décors de dessin animé.

JOYEUX NOEL A TOUS !

F I N


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